Aujourd’hui, réveil avec un mal de tête, il fait trop chaud dans ce dortoir 10 lits. Je prends un paracétamol, un thé citron gingembre et un muffin aux myrtilles pour bien commencer la journée. Et je décide d’aller rejoindre la fameuse High Line en passant par Riverside Park, le parc qui longe l’Hudson. Encore plein de toutous, de joggers et de vélos. J’analyse la course des gens. Ceux qui montent pas les talons, ceux qui plient pas les genoux, ceux qui ont les bras qui vont de gauche à droite. Je me demande de quelle façon je courrai si je m’y mettais.
Le chemin continue, je passe devant le porte avion l’intrépide. Je visite pas parce que bon les trucs de l’armée bif bof.
Et ça continue encore et encore jusqu’au vessel à Hudson yards, une construction étrange près d’un centre commercial. Un peu de shopping mais rien d’intéressant.
La faim arrive, je continue sur le Highline, une ancienne voie de chemin de fer transformée en chemin verdoyant au milieu des buildings.
J’arrive jusqu’à Chelsea market où j’ai prévu de manger. Ca sent bon l’attrape touriste, il n’y a que ça dedans. Lieu de naissance des biscuits Oreo, réhabilité en food court. Des détails sympas. Du coup quitte à faire la touriste, je me prends un Lobster Roll. Un sandwich au homard quoi. Bon c’était pas dégueu mais vu le prix, heureusement.
La batterie de mon tél est sur la fin, je rentre à l’auberge pour recharger le téléphone, et mes jambes. Pour rentrer je prends le métro! Tout le monde m’a dit que c’était compliqué au final ça s’est bien passé. J’ai demandé à un monsieur si c’était bien la bonne entrée pour aller uptown, et j’ai fait attention à pas prendre le express qui s’arrête pas à tous les arrêts.
Je l’ai ensuite repris en sens inverse pour aller voir la Public Library. On peut pas vraiment rentrer dans les salles sauf si c’est pour étudier, en même temps vu comment les touristes gueulent en restant juste dans les couloirs.. je comprends. Il y a par contre une petite expo sympa sur The New Yorker et une expo Treasures où je n’ai pas pris de photos. En sortant je m’arrête 5 min pour observer les touristes. Certains se font prendre en photo, une dame fait des selfies sous tous les angles, certains mangent un bout sur les escaliers de la Library et d’autres observent..
Direction Grand Central Terminal pour voir le plafond de constellations. Il y a un endroit du plafond où ils ont laissé une tache noire datant de l’époque avant nettoyage, quand les gens fumaient dans la gare… Une autre trace noire indique l’emplacement du fil qui tenait la fusee en place dans la gare en 1957 (les ricains étaient vexés que d’autres aient lancé Sputnik).
Poursuite de la visite purement touristique : l’enfer de time Square. Trop de monde, trop d’écrans, trop de gens qui veulent vendre leurs trucs.
Et un retour à l’auberge en métro, air conditionné, cette fois (le précédent était étouffant). Il pleut un peu quand je sors. Ca va faire du bien aux arbres.